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Lancement d'un projet européen destiné à harmoniser et à faciliter le suivi des contaminants de l'alimentation
framboises
01/03/2012
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Lancement d'un projet européen destiné à harmoniser et à faciliter le suivi des contaminants de l'alimentation

Plusieurs pays européens réalisent régulièrement des études destinées à suivre l'exposition des populations aux contaminants chimiques à travers leur alimentation quotidienne (études dites "de l'alimentation totale"). Un projet européen appelé "TDS_EXPOSURE" est lancé aujourd'hui afin d'harmoniser les méthodes utilisées pour réaliser ces études et ainsi faciliter leur mise en œuvre et la comparaison des résultats. Destiné à durer 4 ans, ce projet est coordonné par l'Anses et réunit 26 partenaires de 19 pays européens.
Emergence du virus Schmallenberg : l'Anses fait le point
Virus Schmallenberg
07/02/2012
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Emergence du virus Schmallenberg : l'Anses fait le point

D'abord identifié en Allemagne, aux Pays Bas et en Belgique fin 2011, ainsi qu'au Royaume-Uni en janvier 2012, le virus « Schmallenberg » a été détecté pour la première fois en France le 25 janvier 2012 puis en Italie et au Luxembourg en février 2012. Depuis le nombre de foyers détectés progresse régulièrement et rapidement. L'Anses fait le point sur ce nouvel agent pathogène, touchant les petits ruminants et les bovins.
Emergence du virus Schmallenberg, mise en place d'un dispositif de surveillance
Virus Schmallenberg
24/01/2012
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Emergence du virus Schmallenberg, mise en place d'un dispositif de surveillance

Suite à l'apparition en Allemagne, aux Pays Bas et en Belgique au deuxième semestre 2011 d'un virus, jusqu'ici inconnu, touchant les bovins et les petits ruminants, les autorités françaises ont mis en place un dispositif de surveillance visant à suivre la présence de ce virus sur le territoire national.
L'Anses propose d'engager une procédure de restriction pour la gamma-butyrolactone et la 1,4-butanediol afin d'interdire leur vente au public au plan européen
13/01/2012
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L'Anses propose d'engager une procédure de restriction pour la gamma-butyrolactone et la 1,4-butanediol afin d'interdire leur vente au public au plan européen

Depuis 2005, plusieurs centaines de cas d'intoxication et un décès ont été rapportés suite à l'absorption, volontaire ou non, de gamma-butyrolactone ou de 1,4-butanediol consommés le plus souvent pour leurs propriétés euphorisantes par de jeunes adultes. A la demande de la Direction Générale de la Santé, et en accord avec la Direction Générale du Travail et la Direction Générale de la Prévention des Risques, autorité compétente pour la Règlementation REACh, l'Anses a été chargée de conduire une analyse de la meilleure option de gestion des risques liés à cette substance. A l'issue de cette analyse et afin de renforcer l'efficacité de l'interdiction nationale relative à la vente de ces substances au public, l'Anses recommande de préparer un dossier pour proposer une restriction d'usage dans le cadre du Règlement REACh, ce qui permettrait d'étendre cette interdiction au niveau européen. Il revient maintenant à l'autorité compétente, en lien avec les partenaires ministériels et les parties prenantes, de valider cette recommandation.
L'Anses propose de classer le THFA comme toxique suspecté pour la reproduction
07/12/2011
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L'Anses propose de classer le THFA comme toxique suspecté pour la reproduction

Qu'est-ce que l'alcool tétrahydrofurfurylique ? L'alcool tétrahydrofurfurylique (THFA) est un composé organique présent, en tant que solvant, dans de nombreuses applications ou produits destinés aux professionnels (intermédiaire dans l'industrie chimique et pharmaceutique, solvant de produits pesticides) et aux consommateurs. Il est notamment utilisé comme produit de nettoyage, décapant et dans les teintures et finitions des textiles et cuirs. Il est actuellement considéré au niveau européen comme irritant pour les yeux (1). Quels sont les dangers du THFA ? L'analyse de la littérature réalisée par l'Anses, a permis d'établir que le THFA induit une atteinte testiculaire, caractérisée par une atrophie testiculaire, pouvant être associée à une altération de la production de spermatozoïdes chez les rats mâles exposés par voie orale, cutanée ou par inhalation pendant 28 jours ou plus. Un effet direct sur la fertilité n'a pas été démontré mais les études existantes n'ont pas été considérées comme acceptables pour exclure ces effets. Par ailleurs, après exposition de rat femelles pendant l'accouplement, la gestation et la lactation, une augmentation de l'incidence des pertes fœtales et de la mortalité des petits à la naissance sont observées. Ces effets interviennent cependant à des doses induisant une toxicité chez les mères qui peut également être en partie à l'origine des effets développementaux observés. Une diminution du poids des petits est néanmoins observée à une dose non toxique pour les mères exposées uniquement pendant la gestation. Vers un classement toxique pour la reproduction au niveau européen ? Dans ce contexte, l'Anses - en tant qu'organisme chargé de fournir un appui aux autorités françaises pour la mise en œuvre de la règlementation européenne relative à l'étiquetage des substances chimiques - a élaboré et soumis en décembre 2010, au nom des autorités françaises, une proposition de révision du classement du THFA afin de prendre en compte ce danger au niveau européen. Le dossier français propose de classer le THFA comme une substance suspectée d'être toxique pour la reproduction (2), pour les effets sur la fertilité et sur le développement de la descendance, en plus du classement actuel existant pour l'irritation oculaire. Si cette classification est adoptée, elle aurait, notamment, pour effet d'imposer le fait que la toxicité sur la reproduction du THFA soit obligatoirement prise en compte dans l'application des règles générales de prévention du risque chimique sur le lieu de travail (3). Autre exemple, cette substance ne pourrait pas (sauf dérogation spécifique) être utilisée dans les produits cosmétiques." Les étapes à venir Dans un premier temps, cette proposition va faire l'objet d'une consultation publique sur le site Internet de l'ECHA afin de donner l'opportunité à toutes les parties prenantes de présenter leur position, leurs arguments scientifiques ou les informations complémentaires qu'ils ont à leur disposition. Cette consultation publique est ouverte pour 45 jours. Elle a débuté le 25 novembre 2011 et s'achèvera le 9 janvier 2012. À la suite de cette étape de consultation, la proposition française ainsi que les commentaires reçus lors de la consultation vont être étudiés par les experts du comité d'évaluation des risques de l'ECHA. Il s'agit notamment d'étudier cette proposition vis-à-vis des critères européens de classification et des preuves scientifiques, pour statuer collectivement sur la classification à adopter. Sur la base des travaux de ce comité, l'ECHA délivrera un avis final qui sera transmis à la Commission Européenne, dans les 18 mois qui suivent la publication de la proposition. La Commission décidera ensuite de modifier ou non la classification l'alcool tétrahydrofurfurylique ou THFA (4).
L’Anses demande le classement du formaldéhyde comme cancérogène au plan européen
Formaldehyde
16/11/2011
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L’Anses demande le classement du formaldéhyde comme cancérogène au plan européen

En tant qu’organisme chargé de fournir un appui aux autorités françaises pour la mise en œuvre de la règlementation européenne relative à la classification et à l’étiquetage des substances chimiques, l’Anses a déposé, auprès de l’Agence européenne des substances chimiques (ECHA), une proposition de révision du classement du formaldéhyde en vue d’un classement cancérogène plus sévère au niveau européen. L’ECHA vient de mettre la proposition française en consultation auprès des autres états-membres.
Diméthylfumarate : L'Anses fait le point sur les connaissances disponibles
02/11/2011
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Diméthylfumarate : L'Anses fait le point sur les connaissances disponibles

En 2008, plusieurs centaines de signalements de symptômes cutanés aigus de type allergique (eczémas, dermites irritatives ou allergiques) parfois sévères ont été observés en France et dans d'autres pays européens. Ces cas survenaient essentiellement suite à l'exposition des personnes à divers articles traités avec du diméthylfumarate (DMFu), en grande majorité des produits d'importation (chaussures, canapés et fauteuils) pour lesquels cette substance avait été utilisée pour ses propriétés anti-moisissures.
Pathologies au travail, le réseau national de vigilance et de prévention des pathologies professionnelles publie son rapport scientifique
04/10/2011
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Pathologies au travail, le réseau national de vigilance et de prévention des pathologies professionnelles publie son rapport scientifique

Depuis 2001, les 32 centres de consultation de pathologie professionnelle (CCPP) de France ont constitué un réseau d'experts médicaux, nommé Réseau national de vigilance et de prévention des pathologies professionnelles (rnv3p), coordonné par l'Anses. Les données de consultation anonymisées sont regroupées dans une base commune. Le but de cette base est d'exercer une activité de vigilance sur les principaux risques professionnels, de détecter les maladies professionnelles émergentes et de favoriser la prévention de ces pathologies, en lien avec les acteurs régionaux de santé au travail et de prévention. Outre l'Anses, les partenaires du réseau sont la SFMT(1), la CNAM-TS(2) la MSA(3), l'InVS(4) et le CHU de Grenoble, initiateur de ce réseau. Depuis plusieurs années, des services de santé au travail du régime général, de la MSA ou de la fonction publique, transmettent également leurs données au réseau. Ces deux approches complémentaires permettent de disposer de données de plus en plus précises sur les pathologies au travail en France et leur évolution.
Bisphénol A : l'Anses lance un appel à contributions
Bisphénol
26/09/2011
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Bisphénol A : l'Anses lance un appel à contributions

Dans le cadre des travaux d'évaluation des risques liés au bisphénol A, l'Anses publie aujourd'hui deux rapports : l'un relatif aux effets sanitaires du bisphénol A, l'autre à ses usages. Ce travail met en évidence des effets sanitaires, avérés chez l'animal et suspectés chez l'homme, même à de faibles niveaux d'exposition. Ces effets pourraient par ailleurs dépendre fortement des périodes d'exposition au regard des différentes phases de développement de l'individu, conduisant à identifier des populations particulièrement sensibles.

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