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Radiofréquences et téléphonie mobile : réaction à la décision du CIRC
Radiofrequences
31/05/2011
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Radiofréquences et téléphonie mobile : réaction à la décision du CIRC

Le centre international de recherche sur le cancer (CIRC) de l’OMS vient de classer comme possiblement cancérogène pour l’homme les champs électromagnétiques liés à l’usage du téléphone mobile. Ce classement correspond au niveau 2B dans une classification qui va de 1 (cancérogène pour l'homme) à 4 (probablement pas cancérogène pour l'homme), le niveau 2 étant divisé en 2A (probablement cancérogène pour l'homme) et 2B (peut-être cancérogène pour l'homme). Cette décision fait suite aux travaux d’un groupe d’experts internationaux qui s’est réuni du 24 au 31 mai à Lyon. Elle a notamment été prise sur la base des données d’études épidémiologiques suggérant des excès de risques de tumeurs cérébrales (gliomes et neurinomes de l’acoustique) chez les utilisateurs « intensifs » de téléphones mobiles (au moins 30 minutes par jour sur une période de 10 ans). Sur cette base, le directeur du CIRC, Christopher Wild a préconisé de conduire des recherche à long terme sur les risques liés à l’usage intensif du téléphone mobile pour avoir davantage de certitudes, dans l’avenir, sur la présence ou l’absence d’un risque et de prendre des mesures pragmatiques pour réduire les expositions de la tête : utilisation du kit « main-libres » ou du SMS. Les conclusions et les recommandations émises par le CIRC rejoignent les avis et recommandations déjà émises par l’Agence, notamment dans son rapport de 2009. Pour répondre aux questions soulevées par les usages des radiofréquences, l'Anses a en effet expertisé à plusieurs reprises (1) le domaine de leurs effets sanitaires et a ainsi émis un certain nombre de recommandations pour réduire les expositions du public et développer la recherche. Ces recommandations ont pour la plupart été reprises dans la loi « Grenelle 2 » comme l’affichage du débit d’absorption spécifique (DAS) des téléphones mobiles, l’obligation de fournir un accessoire limitant l’exposition de la tête (type kit oreillette, lors de la vente d’un téléphone mobile), ou encore des mesures concernant les populations plus sensibles comme les enfants. En 2011, l’Agence maintient une veille scientifique sur le sujet. Face au rythme soutenu des publications et des travaux de recherche réalisés dans ce domaine et suite au transfert des compétences de la Fondation Santé et Radiofréquences à l'Anses, l'Agence crée un dispositif permettant une prise en compte globale des questions soulevées par les radiofréquences. Elle met ainsi en place un groupe de travail permanent "Radiofréquences et santé" composé d'une douzaine d'experts scientifiques indépendants chargé de suivre "en temps réel" les publications scientifiques pour actualiser, si nécessaire, l'expertise collective relative aux effets sanitaires des radiofréquences (2009), répondre aux besoins ponctuels d'appuis scientifiques et techniques et proposer notamment des recommandations d'orientations de recherche. En parallèle, l'Anses a créé un programme de recherche "Radiofréquences et Santé", doté de 2M€ par an. Piloté par un conseil scientifique dédié, il lancera un appel à projets de recherche annuel suivant le même calendrier que celui du programme "Environnement Santé Travail". Enfin, un comité de dialogue "Radiofréquences et santé", réunissant l’ensemble des parties prenantes, aura pour mission d'éclairer l'Agence sur les attentes de la société dans ce domaine. Présidé par Georges Mercadal, il tiendra sa première réunion le 15 juin prochain. (1) Elle a ainsi publié trois avis et rapports sur ce sujet, en 2003, 2005 et 2009 ainsi qu'un rapport et un avis spécifiquement dédiés aux systèmes d'identification par radiofréquences (RFID) en 2009.
L'Anses fait le point des connaissances disponibles pour contribuer à identifier les professions les plus exposantes à l'amiante
30/05/2011
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L'Anses fait le point des connaissances disponibles pour contribuer à identifier les professions les plus exposantes à l'amiante

Dans le cadre de la réforme du dispositif de cessation anticipée d'activité des travailleurs de l'amiante (CAATA), l'Anses a été saisie pour réaliser une synthèse des connaissances scientifiques et techniques sur les expositions professionnelles à l'amiante. Il s'agissait in fine d'identifier les métiers conduisant à une forte exposition à l'amiante ainsi que ceux pour lesquels l'exposition est à l'origine du développement de maladies professionnelles. Le résultat de ce travail conduit à identifier différents métiers dans les secteurs de production d'amiante et de transformation à chaud. Le rapport montre également des expositions pour les métiers du BTP, mais avec des niveaux d'exposition assez hétérogènes.
Nutrition et cancers : quelles recommandations ?
Nutrition
25/05/2011
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Nutrition et cancers : quelles recommandations ?

Quelles recommandations nutritionnelles peut-on faire en matière de prévention des cancers sur la base de l'ensemble des données scientifiques disponibles ? Face au problème majeur de santé publique que sont les cancers et dans un contexte foisonnant de conseils et prises de position parfois contradictoires, l'Anses a souhaité s'auto-saisir et publie aujourd'hui un rapport d'expertise « Nutrition et cancer : légitimité de recommandations nutritionnelles dans le cadre de la prévention des cancers». Ce rapport précise les niveaux de preuve scientifique établis pour différents facteurs nutritionnels pouvant intervenir dans la prévention des cancers, et formule plusieurs recommandations. Il met en évidence qu'il n'existe pas d'aliment ou de nutriment « anticancer » en soi.
Suite à la mise en consultation de son rapport d'expertise, l'Anses publie un avis sur les régimes amaigrissants
Regime
12/05/2011
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Suite à la mise en consultation de son rapport d'expertise, l'Anses publie un avis sur les régimes amaigrissants

Le 25 novembre 2010, l'Anses a publié un rapport d'expertise sur l'évaluation des risques liés aux pratiques alimentaires d'amaigrissement. Elle a soumis ce travail à consultation auprès de toutes les parties prenantes. A la lumière des éléments reçus, l'Agence rend aujourd'hui son avis et réaffirme que la pratique de régimes à visée amaigrissante n'est pas un acte anodin et nécessite un suivi personnalisé par un professionnel de santé.
Phtalates, parabènes, alkylphénols : quatre questions à Marc Mortureux
05/05/2011
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Phtalates, parabènes, alkylphénols : quatre questions à Marc Mortureux

L'évaluation des risques des perturbateurs endocriniens - substances chimiques comprenant notamment les phtalates, parabènes et alkylphénols - constitue une des grandes priorités du programme de travail de l'Anses. Marc Mortureux, directeur général de l'Anses, revient sur ce sujet d'actualité parlementaire et fait un point sur l'état des travaux en cours.
Canneberge et infections urinaires : état des connaissances scientifiques
Canneberges
04/05/2011
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Canneberge et infections urinaires : état des connaissances scientifiques

Le terme « infections urinaires » regroupe un ensemble hétérogène d'infections survenant plus fréquemment chez la femme que chez l'homme, 40 à 50 % des femmes ayant au moins une infection urinaire au cours de leur vie. La bactérie Escherichia coli (E. coli) est l'agent pathogène le plus fréquemment responsable de ce type d'infections chez la femme de 15 à 65 ans (80 % des cas).
Aspartame : point d'étape sur les travaux de l'Anses
Edulcorants
01/02/2011
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Aspartame : point d'étape sur les travaux de l'Anses

L'aspartame est un édulcorant autorisé depuis de nombreuses années aux Etats-Unis (1974) et en Europe (1994). Il a fait l'objet de multiples évaluations que ce soit aux Etats-Unis (1981, 1983, 1998 et 2007) et en Europe (1985, 1989, 1997, 2002 et 2006) ou au niveau international par l'OMS (évaluations multiples par le JECFA depuis les années 80). Elles ont conclu à la sécurité d'emploi de l'aspartame et ont fixé une dose journalière admissible à 40 mg/kg de poids corporel par jour.
Édulcorants alimentaires : l'Anses analyse les résultats de deux études récentes
Aspartame
11/01/2011
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Édulcorants alimentaires : l'Anses analyse les résultats de deux études récentes

L'aspartame est un édulcorant intense autorisé en Europe depuis 1994 par la directive 94/35/CE(1) après évaluation par le Comité scientifique de l'alimentation humaine de la Commission européenne (CSAH) en 1985. Ce comité a établi une dose journalière admissible (DJA) de 40 mg/kg poids corporel(2). Le CSAH a réévalué l'aspartame en 1989, 1997 et 2002 et plus récemment l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) en 2006.
Dioxines et aliments : l'Anses fait le point
Elevage de poules
10/01/2011
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Dioxines et aliments : l'Anses fait le point

Le 4 janvier, la présence de dioxines dans des élevages de volailles et de porcs en Allemagne a été découverte et a donné lieu à une alerte des autorités allemandes via le système d'alerte européen RASFF. Cette contamination ferait suite à l'utilisation d'aliments pour animaux contaminés par les dioxines. Les livraisons d'œufs et de viande provenant des élevages ayant potentiellement reçu ces aliments contaminés ont été suspendues. Le ministère français chargé de l'agriculture a précisé que la France n'a pas été destinataire des produits issus des élevages contaminés et que les aliments pour animaux incriminés n'ont pas été vendus hors d'Allemagne.

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