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Première étude en France sur l’estimation du coût de la pollution de l’air intérieur
Valeurs Guide Air Intérieur
09/04/2014
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Première étude en France sur l’estimation du coût de la pollution de l’air intérieur

La qualité de l’air à l’intérieur des bâtiments constitue une préoccupation de santé publique en France et dans de nombreux pays. En effet, l’environnement intérieur offre une grande diversité de situations d’exposition à de nombreux agents physiques et contaminants chimiques ou microbiologiques, dont les conséquences sur la santé sont variables. De nombreux travaux d’évaluation des risques sanitaires, de recherche ou des campagnes de mesures sont ou ont été réalisés en France en vue de renforcer les mesures de prévention et de protection des populations. Parallèlement, une étude exploratoire du coût socio-économique de la pollution de l’air intérieur a été initiée par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), l’Observatoire de la Qualité de l’Air Intérieur (OQAI) et Pierre Kopp, Professeur d’économie de l’université Sorbonne Panthéon I. Les travaux menés ont conduit au développement d’une méthode exploratoire visant à quantifier les conséquences économiques de l’impact de certains polluants de l’air intérieur sur la santé de la population en France. Cette première étude, plus illustrative que quantitative compte tenu des hypothèses retenues et des limites identifiées, établit à environ 19 milliards d’euros pour une année, le coût de la pollution de l’air intérieur.
Mortalité des colonies d’abeilles : présentation des premiers résultats du programme de surveillance européen EPILOBEE
Abeilles
08/04/2014
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Mortalité des colonies d’abeilles : présentation des premiers résultats du programme de surveillance européen EPILOBEE

Depuis plusieurs années, un phénomène d'affaiblissement et de mortalité des colonies d'abeilles est constaté dans de nombreux pays. Dans ce contexte, pour la première fois, un programme de surveillance active de la mortalité des colonies d’abeilles, intitulé EPILOBEE, a été mis en œuvre en Europe au sein de 17 Etats membres. Afin d'harmoniser les procédures de surveillance, chaque Etat membre a élaboré un protocole de surveillance basé sur les lignes directrices produites par le Laboratoire de l’Anses de Sophia-Antipolis, Laboratoire européen de référence pour la santé des abeilles (LRUE). Ce programme d’envergure a permis d’obtenir une quantité importante de données qui permet d’ores et déjà d’estimer la variabilité des taux de mortalité en fonction des zones géographiques en Europe. Par ailleurs, des analyses ultérieures de ces données permettront de mieux identifier les liens entre la mortalité des colonies d’abeilles et certains facteurs de risque (maladies, utilisation de traitements vétérinaires, etc.). EPILOBEE a permis la mise en place d’une méthodologie harmonisée de surveillance des colonies d’abeilles qui pourra, à l’avenir, être envisagée en routine.
Bisphénol A : l’Anses publie ses commentaires en réponse à la mise en consultation du projet d’avis de l’EFSA
Bisphénol
07/04/2014
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Bisphénol A : l’Anses publie ses commentaires en réponse à la mise en consultation du projet d’avis de l’EFSA

Le 17 janvier dernier, l’EFSA (Autorité européenne de sécurité des aliments) mettait son projet d’avis sur les risques sanitaires liés au Bisphénol A (BPA) en consultation sur son site Internet. L’Anses s’est autosaisie le 7 février 2014 pour procéder à une analyse des principaux points de ce projet d’avis. L’Agence publie ce jour les conclusions transmises à l’EFSA en réponse à cette mise en consultation. L’Anses souligne l’important travail scientifique réalisé par l’EFSA, notamment l’intégration de données récentes et la prise en compte de toutes les voies d’exposition. Cependant, l’Anses pointe certaines limites quant à la prise en compte des incertitudes dans le travail de l’EFSA, des différences d’interprétation dans l’analyse des études disponibles et recommande une harmonisation des méthodes d’évaluation des études toxicologiques appliquées par les différents organismes européens.
L’Anses met en évidence une relation entre l’exposition des sangliers à Mycobacterium bovis et la distribution des foyers de tuberculose dans les élevages bovins
Deux vaches dans un pré
27/03/2014
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L’Anses met en évidence une relation entre l’exposition des sangliers à Mycobacterium bovis et la distribution des foyers de tuberculose dans les élevages bovins

Une collaboration entre deux laboratoires de l’Anses, à Nancy et à Maisons-Alfort, a permis de mettre en évidence une relation entre des sangliers exposés à la bactérie responsable de la tuberculose bovine et des foyers de la maladie recensés dans des élevages bovins. Suite à la publication de ce résultat dans la revue Plos One, l’Anses fait le point sur le travail réalisé.
L’Anses désignée Centre de référence de la FAO pour la brucellose
Brucellose
26/03/2014
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L’Anses désignée Centre de référence de la FAO pour la brucellose

L’Anses a été désignée le 5 mars dernier Centre de référence du Service de la santé animale de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) pour la brucellose, une maladie bactérienne répandue à travers le monde, pouvant affecter l'Homme, la plupart des espèces de mammifères, notamment les ruminants domestiques et sauvages, ainsi que les suidés (porcs et sangliers). Cette désignation constitue pour l’Agence une importante reconnaissance du travail accompli, de la qualité de son expertise et de son engagement en tant qu’organisme de référence à l’échelle nationale et internationale sur la brucellose.
L’ECHA adopte la proposition de l’Anses pour un classement plus sévère du bisphénol A en tant que toxique pour la reproduction
Bisphénol
25/03/2014
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L’ECHA adopte la proposition de l’Anses pour un classement plus sévère du bisphénol A en tant que toxique pour la reproduction

Le bisphénol A (BPA) est une substance chimique de synthèse utilisée depuis plus de 50 ans notamment dans l’industrie du plastique. Les travaux menés par l’Anses sur les usages et les effets sanitaires du bisphénol A l’ont conduite à recommander en septembre 2011, puis en avril 2013, une réduction des expositions de la population, notamment par sa substitution dans les matériaux au contact des denrées alimentaires. Par ailleurs, au niveau européen, l’Anses a proposé en septembre 2012, dans le cadre de la réglementation CLP, un classement plus sévère du bisphénol A en tant que toxique pour la reproduction. Le comité d’évaluation des risques (RAC) de l’Agence européenne des substances chimiques (ECHA) vient d’adopter la proposition française. Ainsi, des mesures réglementaires plus sévères seront appliquées.
Exposition de la population générale aux pollens de l’air ambiant : l’Anses fait le point
Allergies Pollen
20/03/2014
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Exposition de la population générale aux pollens de l’air ambiant : l’Anses fait le point

Selon certaines estimations, le nombre de personnes touchées par des pathologies allergiques respiratoires comme les rhinites saisonnières et l’asthme aurait doublé ces 20 dernières années dans les pays industrialisés. Toutefois, il est aujourd’hui difficile de quantifier de manière fiable le nombre de personnes réellement touchées par l’allergie aux pollens. En effet, les études épidémiologiques disponibles évaluent principalement le nombre de personnes atteintes de rhinite allergique, qui n’est pas uniquement liée aux pollens, et dont les symptômes diffèrent peu de ceux de la rhinite non-allergique. De plus, la majorité des études s’appuie essentiellement sur des questionnaires, sans tests allergologiques associés, entraînant un fort biais de surestimation. C’est pourquoi dans le cadre du PNSE 2[1], l’Anses a été saisie afin de dresser un état des connaissances sur l’impact sanitaire lié à l’exposition de la population générale aux pollens présents dans l’air ambiant et ainsi de proposer des pistes pour une gestion des risques sanitaires efficace.
Classification des fibres de verre : l’ECHA met la proposition de l’Anses en consultation publique
19/03/2014
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Classification des fibres de verre : l’ECHA met la proposition de l’Anses en consultation publique

En mars 2013, la France avait soumis, au niveau européen, deux propositions de classification concernant respectivement les fibres de verre de type E comme cancérogènes de catégorie 1B- dont le potentiel cancérogène pour l’être humain est supposé - et les fibres de verre de composition représentative comme cancérogènes de catégorie 2 - suspectées d’être cancérogènes pour l’homme -. Suite aux commentaires reçus lors de la consultation publique de ces propositions, l’Anses a déposé les dossiers de classification révisés concernant l’identité des substances classées. L’ECHA (Agence Européenne des substances chimiques) met en consultation publique cette proposition de l’Agence jusqu’au 22 avril 2014.
Compléments alimentaires à base de levure de riz rouge : avant consommation, prenez conseil auprès d’un professionnel de santé
Compléments Alimentaires
12/03/2014
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Compléments alimentaires à base de levure de riz rouge : avant consommation, prenez conseil auprès d’un professionnel de santé

La « levure de riz rouge » est une moisissure de couleur rouge cultivée sur du riz et utilisée dans de nombreux compléments alimentaires revendiquant le « maintien d’une cholestérolémie à un niveau normal ». L’Anses a reçu 25 signalements d’effets indésirables (majoritairement des atteintes musculaires et hépatiques) susceptibles d’être liés à la consommation de compléments alimentaires contenant de la « levure de riz rouge ». Dans les conditions actuelles, l’Anses considère que l’usage de compléments alimentaires à base de levure de riz rouge contenant des monacolines peut exposer les consommateurs, notamment ceux particulièrement sensibles du fait de prédispositions génétiques, de pathologies ou de traitements en cours, etc., à des risques pour la santé. L’Agence recommande de prendre conseil auprès d’un professionnel de santé avant de consommer ces produits. Elle précise que ceux-ci ne doivent pas être utilisés par les patients traités avec des médicaments à base de statines ni ceux ayant dû interrompre ces traitements suite à l’apparition d’effets indésirables (patients dits « intolérants aux statines »). Ils ne doivent pas non plus être consommés par les personnes sensibles (femmes enceintes et allaitantes, enfants et adolescents, sujets de plus de 70 ans ou atteints de certaines pathologies, forts consommateurs de pamplemousse, etc.).

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