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L’ECHA met en consultation publique la proposition de la France, préparée par l’Anses, sur la restriction des sels d’ammonium inorganiques dans la ouate de cellulose
03/07/2014
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L’ECHA met en consultation publique la proposition de la France, préparée par l’Anses, sur la restriction des sels d’ammonium inorganiques dans la ouate de cellulose

La ouate de cellulose est parfois utilisée pour l’isolation de logements. Elle peut être adjuvantée de sels d'ammonium, utilisés pour leurs propriétés ignifugeantes - c’est-à-dire pour améliorer la tenue au feu. Or, ces sels peuvent conduire, notamment en condition d’humidité relative élevée, à des émissions d'ammoniac dans les logements, un gaz irritant pour les muqueuses et les voies respiratoires. Suite à la mise en évidence de symptômes caractéristiques des effets de cette substance chez une quarantaine de personnes, les ouates de cellulose adjuvantées en sels d’ammonium ont été interdites en France [1] en juin 2013. La France a par ailleurs informé qu’une action urgente était requise à l’échelle européenne pour protéger le grand public de l’ammoniac généré par les sels d’ammonium utilisés dans les ouates de cellulose. L’Anses a été chargée de préparer un dossier de restriction dans le cadre du règlement REACh. L’Agence publie ce jour un avis résumant la proposition de restriction transmise à l’ECHA (Agence européenne des produits chimiques). Le 18 juin, l’ECHA a mis la proposition de l’Anses en consultation publique, sur son site internet, pour une durée de six mois.
Qualité de l’air intérieur : l’Anses propose deux valeurs guides pour l’acétaldéhyde
Air Intérieur
02/07/2014
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Qualité de l’air intérieur : l’Anses propose deux valeurs guides pour l’acétaldéhyde

La qualité de l’air intérieur des bâtiments peut être altérée par divers contaminants chimiques ou microbiologiques. Par ailleurs, des effets sur la santé tels que des pathologies respiratoires peuvent résulter d’expositions à des polluants de l’air intérieur. Leur survenue dépend de la nature des polluants, de l’intensité et de la durée des expositions. Elle dépend aussi de déterminants génétiques, de facteurs socio-économiques et d’autres facteurs environnementaux qui influent sur la qualité de l’air. Pour répondre à l’enjeu sanitaire que représente la qualité de l’air intérieur, l’Anses s’est autosaisie en 2004 afin d’élaborer des valeurs guides de qualité d’air intérieur (VGAI), fondées sur des critères sanitaires. L’avis qu’elle publie aujourd’hui propose ainsi deux VGAI pour l’acétaldéhyde, correspondant aux expositions à court et à long termes.
Aliments enrichis en phytostérols : un bénéfice global sur la prévention des maladies cardiovasculaires non démontré
Phytosterols
25/06/2014
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Aliments enrichis en phytostérols : un bénéfice global sur la prévention des maladies cardiovasculaires non démontré

Les phytostérols sont des composés naturels présents dans les plantes. Ils ont pour propriété de réduire le niveau de cholestérol sanguin en diminuant son absorption intestinale par compétition. La réglementation communautaire autorise l’emploi sur l’étiquetage des produits enrichis en phytostérols d’une allégation indiquant d’une part que les phytostérols diminuent le cholestérol sanguin et d’autre part que diminuer le cholestérol sanguin peut réduire le risque de maladies cardiovasculaires. Suite aux interrogations d’une association de consommateurs, l’Anses publie aujourd’hui un avis et un rapport sur cette question. Ces travaux mettent en évidence que si les phytostérols contribuent, en effet, à la réduction du cholestérol sanguin, pour autant, leur bénéfice sur la prévention des maladies cardiovasculaires n’est pas démontré. L’Anses recommande aux personnes soucieuses de leur cholestérolémie un suivi médical personnalisé prenant en compte l’ensemble des leviers de prévention et rappelle que l’utilisation de ces produits par les femmes enceintes et allaitantes, ainsi que les enfants est déconseillée.
L’Anses publie son évaluation des risques d’émergence d’antibiorésistances liés aux modes d’utilisation des antibiotiques en santé animale
Antibiorésistance Santé Animale
20/06/2014
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L’Anses publie son évaluation des risques d’émergence d’antibiorésistances liés aux modes d’utilisation des antibiotiques en santé animale

Le développement de la résistance aux antibiotiques est une préoccupation majeure en termes de santé humaine et animale. En effet, son évolution remet en question l’efficacité de ces médicaments et peut aggraver le pronostic de certaines maladies infectieuses, avec des conséquences importantes sur la santé humaine. Dans ce contexte, l’Anses s’est autosaisie afin de conduire une évaluation des risques d’émergence d’antibiorésistances liés aux modes d’utilisation des antibiotiques dans le domaine vétérinaire. Son objectif est de préciser les mesures les plus appropriées à mettre en œuvre, dans le domaine de la santé animale, pour une politique efficace de lutte contre l’antibiorésistance. L’avis et le rapport d’expertise publiés ce jour apportent des recommandations pour chaque filière ou espèce animale, complémentaires des actions actuellement prévues dans le projet de Loi d’Avenir pour l’agriculture et dans le plan Ecoantibio 2017. Il s’agit notamment d’abandonner l’usage des antibiotiques en prévention, de réserver l’usage d’antibiotiques de dernière génération à des situations à bien identifier et à strictement encadrer, et de privilégier l’usage d’antibiotiques à spectre étroit.
Ions perchlorate : travaux et recommandations de l’Anses
Perfluores
04/06/2014
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Ions perchlorate : travaux et recommandations de l’Anses

À l’occasion d’une campagne nationale de mesures réalisée en 2011 par le Laboratoire d’hydrologie de l’Anses,des ions perchlorate ont été détectés dans les eaux destinées à la consommation humaine (EDCH) dans plusieurs régions françaises. Ces ions inhibent l’étape d’incorporation de l’iode dans la thyroïde, l’une des premières étapes de la synthèse des hormones thyroïdiennes. A la demande du ministère chargé de la santé, l’Anses a mené une évaluation du risque sanitaire relatif à la présence des ions perchlorate dans l’EDCH et les laits infantiles utilisés pour l’alimentation des nourrissons de 0 à 6 mois, qui représentent la population la plus sensible. Au regard des niveaux d’exposition calculés, l’Anses conclut que le risque de dépassement de la valeur toxicologique de référence, qu’elle a précédemment établie en 2011, ne peut être exclu pour certains nourrissons. En conséquence, l’Anses recommande de diminuer les concentrations en ions perchlorate dans les laits infantiles et, dans les cas où l’eau du robinet présenterait une concentration en ions perchlorate supérieure à 4 µg/L,recommande aux autorités d’informer la population, en conseillant de limiter sa consommation par les enfants âgés de moins de 6 mois.
L'Anses publie ses recommandations en vue de réduire l'exposition à cinq substances reprotoxiques et/ou perturbatrices endocriniennes
Substances Reprotoxiques
22/05/2014
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L'Anses publie ses recommandations en vue de réduire l'exposition à cinq substances reprotoxiques et/ou perturbatrices endocriniennes

L’Anses a été saisie en 2009 par le ministère chargé de la santé afin d’identifier et de caractériser des situations d’exposition potentiellement à risque pour la santé liées à l’utilisation de produits de consommation courante et/ou d’articles contenant certaines substances chimiques classées reprotoxiques de catégorie 2 (selon le règlement européen dit CLP) ou considérées comme perturbatrices endocriniennes. L’Anses publie aujourd’hui plusieurs rapports d’expertise et un avis portant sur cinq de ces substances. Les conclusions de l’expertise mettent en évidence des situations d’exposition potentiellement à risque pour le développement fœto-embryonnaire en lien avec une exposition de la femme enceinte au toluène, au n-hexane et au cis-CTAC contenus dans certains articles ou produits. L’Anses formule des recommandations visant à réduire l’exposition des femmes enceintes notamment en milieu de travail à l’ensemble des cinq substances étudiées. Elle formule également des recommandations spécifiques à chacune de ces substances.
Résidus de pesticides dans les denrées alimentaires : l’Efsa et l’Anses publient leurs conclusions
blé
20/05/2014
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Résidus de pesticides dans les denrées alimentaires : l’Efsa et l’Anses publient leurs conclusions

Chaque année, l’Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa) évalue les risques alimentaires liés aux résidus de pesticides pour la population européenne à partir des résultats d’un programme de surveillance commun à tous les Etats membres. Aujourd’hui, l’Efsa rend public ce rapport annuel reposant sur les données de surveillance de l’année 2011. En parallèle, l’Anses publiait en avril dernier les résultats de l’actualisation des indicateurs de risque alimentaire lié aux résidus de pesticides en France. Le travail mené au niveau national complète et affine celui réalisé au niveau européen grâce à des données spécifiques à la population française. Sur la base de ces travaux, l’agence française formule des recommandations pour une meilleure prise en compte du risque : réduire le délai entre la collecte des données et leur prise en compte dans les travaux d’évaluation et renforcer le contrôle des denrées importées pour améliorer leur conformité vis-à-vis des limites maximales de résidus (LMR).
Pointant la toxicité de certains nanomatériaux, l’Anses appelle à un encadrement réglementaire renforcé
Microplastiques
15/05/2014
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Pointant la toxicité de certains nanomatériaux, l’Anses appelle à un encadrement réglementaire renforcé

Face à la diversité des nanomatériaux présents au quotidien et aux nombreux questionnements qui les entourent, l’Anses publie ce jour un état des lieux des connaissances sur les enjeux sanitaires et environnementaux des nanomatériaux manufacturés. Celui-ci permet de préciser les connaissances scientifiques et met en évidence des effets toxiques de certains nanomatériaux sur des organismes vivants et sur l’environnement. Il souligne aussi la complexité à appréhender les diverses situations d’exposition pour l’homme et l’environnement, ainsi que les limites des méthodologies existantes en matière d’évaluation des risques. Dans ce contexte, l’évaluation spécifique des risques liés aux nanomatériaux est rendue difficile. Au vu du temps qu’elle nécessiterait, l’Agence recommande de mettre en place sans attendre des outils pour mieux maîtriser les risques par un encadrement réglementaire renforcé au niveau européen.
Compléments alimentaires minceurs à base de p-synéphrine : l’Anses publie aujourd’hui ses recommandations
Compléments Alimentaires PSynephrine
05/05/2014
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Compléments alimentaires minceurs à base de p-synéphrine : l’Anses publie aujourd’hui ses recommandations

La p -synéphrine, substance présente dans l’écorce d’orange amère, entre dans la composition de nombreux compléments alimentaires dits « minceur ». L’Anses a reçu 18 signalements d’effets indésirables susceptibles d’être liés à la consommation de compléments alimentaires contenant de la p -synéphrine. A l’issue de son évaluation, l’Anses considère que les apports en p -synéphrine par les compléments alimentaires doivent être inférieurs à 20 mg/jour et recommande de ne pas associer la p -synéphrine et la caféine. Elle déconseille par ailleurs l’utilisation des produits comprenant de la p -synéphrine lors d’une activité physique ainsi qu’aux populations sensibles (personnes sous certains traitements, femmes enceintes ou allaitantes, enfants et adolescents).

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