Actualités

Read time: 0 mins
L’Anses lance Pesti’home, son étude sur les utilisations domestiques des pesticides, en Guadeloupe, en Martinique et à La Réunion
Pesticides Maison
29/01/2015
Actualités

L’Anses lance Pesti’home, son étude sur les utilisations domestiques des pesticides, en Guadeloupe, en Martinique et à La Réunion

L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) lancera le 6 février 2015 son étude Pesti’home, conduite par l’Observatoire des résidus de pesticides (ORP), en Guadeloupe, en Martinique et à La Réunion. Cette étude, qui couvre l’ensemble du territoire national, vise à mieux connaître les utilisations domestiques des produits destinés à éliminer les nuisibles dans et autour de la maison. Il s’agit de la première étude réalisée sur ce sujet et ses résultats permettront de mieux évaluer l’exposition de la population aux pesticides.
Bisphénol A : l’Efsa préconise une diminution de la dose journalière tolérée tout en considérant les niveaux actuels d’exposition sans risque pour la santé humaine
Bisphenols
21/01/2015
Actualités

Bisphénol A : l’Efsa préconise une diminution de la dose journalière tolérée tout en considérant les niveaux actuels d’exposition sans risque pour la santé humaine

À la suite d’un travail d’envergure, l’Efsa, en janvier 2014, soumettait à consultation un rapport provisoire sur les risques liés au bisphénol A (BPA) sur la santé. L’Anses y avait apporté sa contribution en soulignant l’important travail réalisé par l’Autorité européenne mais pointant toutefois certaines divergences quant à la prise en compte des incertitudes ainsi que des différences d’interprétation dans l’analyse des études disponibles. L’Efsa publie ce jour le résultat de son travail dans lequel elle préconise une diminution significative de la dose journalière tolérée du bisphénol A, tout en indiquant que le niveau actuel d’exposition au bisphénol A est trop faible pour présenter un risque pour la santé humaine. Par ailleurs, si des différences d’appréciation subsistent dans ce rapport, l’Agence européenne et l’Agence française poursuivent leur collaboration sur ce sujet, sachant que de nouvelles études sont attendues sur les effets à faible dose du BPA sur la santé.
Édulcorants intenses : pas d’intérêt nutritionnel démontré pour les usages alimentaires
Aspartame
09/01/2015
Actualités

Édulcorants intenses : pas d’intérêt nutritionnel démontré pour les usages alimentaires

Aspartame, extraits de stévia, sucralose, acésulfame K,… l’appellation « édulcorants intenses » regroupe différents additifs au pouvoir sucrant très élevé sans apport de calories. Si la sécurité d’emploi des édulcorants a fait l’objet régulièrement d’évaluations approfondies, l’Anses a souhaité expertiser leur intérêt nutritionnel pour la première fois. Ce travail pionnier ne démontre aucun bénéfice de la consommation d’édulcorants intenses sur le contrôle du poids, la glycémie chez les sujets diabétiques ou l’incidence du diabète de type 2. II ne permet pas non plus d’établir de lien entre la consommation des édulcorants et l’habituation au goût sucré, ni de lien avec des risques accrus de diabète ou de cancers. Sur cette base, l’Agence estime qu’il n’existe pas d’élément probant permettant d’encourager la substitution du sucre par des édulcorants intenses dans le cadre d’une politique de santé publique.
Technologies 3D et vision : usage déconseillé aux enfants de moins de 6 ans, modéré pour les moins de 13 ans
Technologie
06/11/2014
Actualités

Technologies 3D et vision : usage déconseillé aux enfants de moins de 6 ans, modéré pour les moins de 13 ans

Face au développement rapide de nouvelles technologies audiovisuelles en 3D stéréoscopique (3Ds communément appelée 3D), l’Anses s’est autosaisie afin d’évaluer les risques sanitaires potentiels liés à l’usage de ces technologies, notamment sur la vision humaine. Dans les travaux qu’elle publie ce jour, elle recommande que les enfants de moins de 6 ans, dont le système visuel est immature, ne soient pas exposés à ces technologies et que leur utilisation par les enfants de moins de 13 ans soit modérée. Elle fournit par ailleurs une série de recommandations pratiques afin de limiter les risques de fatigue visuelle pouvant être engendrée par ces technologies. Toutefois, compte tenu du manque de données disponibles sur l’exposition à ces technologies, l’Agence estime nécessaire de mener d’autres recherches.
Antibiotiques à usage vétérinaire : une diminution des usages et des résistances aux antibiotiques se confirme, mais des efforts sont à poursuivre
Antibiotiques Vétérinaire
04/11/2014
Actualités

Antibiotiques à usage vétérinaire : une diminution des usages et des résistances aux antibiotiques se confirme, mais des efforts sont à poursuivre

L’antibiorésistance est un problème de santé publique majeur, en médecine humaine comme en médecine vétérinaire. En France, de nombreuses initiatives pour promouvoir un usage raisonné des antibiotiques ont été mises en place. L’Agence nationale du médicament vétérinaire (Anses-ANMV) a notamment initié, dès 1999, un suivi des ventes d’antimicrobiens vétérinaires. Aujourd’hui, dans le cadre de sa demi-journée dédiée à l’antibiorésistance en santé animale, l’Anses publie le rapport annuel de suivi des ventes d’antibiotiques vétérinaires en France en 2013 et le bilan 2013 du réseau d’épidémiosurveillance de l’antibiorésistance des bactéries pathogènes animales (Résapath) animé par ses laboratoires de Lyon et de Ploufragan. Pour la première fois, le niveau d’exposition aux antibiotiques est inférieur à celui de 1999. En parallèle, une diminution de la résistance aux antibiotiques critiques dans la plupart des filières animales est à souligner. Toutefois, les efforts sont à poursuivre et il convient notamment de surveiller avec attention les augmentations du recours aux antibiotiques critiques observées chez certaines espèces animales, notamment les carnivores domestiques, chiens et chats. Il apparaît également nécessaire de disposer de données plus précises sur l’utilisation des antibiotiques par espèce et catégorie d’animaux.
Équipements de protection individuelle destinés aux applicateurs de produits phytopharmaceutiques : constats et recommandations de l’Anses
Protection
24/10/2014
Actualités

Équipements de protection individuelle destinés aux applicateurs de produits phytopharmaceutiques : constats et recommandations de l’Anses

Dans le cadre de l'autorisation de mise sur le marché de produits phytopharmaceutiques (Règlement (CE) n° 1107/2009), l’Anses évalue systématiquement le risque pour l’applicateur associé à l’utilisation de ces produits. Selon les principes généraux du code du travail, les mesures prioritaires de prévention consistent en la suppression du danger à la source ou la substitution des produits dangereux (en particulier les produits cancérogènes, mutagènes, reprotoxiques CMR). Dans un second temps, lorsque cela est possible, il convient de privilégier les mesures de prévention collective et l’adaptation du poste de travail. Toutefois, le risque n’est parfois acceptable qu’avec, en complément, le port de vêtements de travail et/ou d’équipements de protection individuelle (EPI). L’avis que l’Anses publie ce jour porte sur l’efficacité des vêtements de travail et EPI portés par les applicateurs de produits phytopharmaceutiques. Des EPI à haut niveau de performance existent. Toutefois, le port de ces équipements n’est pas toujours pratiqué du fait notamment d’un niveau de confort faible et des contraintes inhérentes à l’activité au poste de travail. Ainsi, dans l’avis qu’elle publie ce jour, l’Agence propose une série de recommandations de bonnes pratiques de prévention des risques liés aux expositions aux produits phytopharmaceutiques.
Activités professionnelles en conditions hyperbares : de nouvelles pratiques améliorant la sécurité et nécessitant un encadrement adapté
Respiration
15/10/2014
Actualités

Activités professionnelles en conditions hyperbares : de nouvelles pratiques améliorant la sécurité et nécessitant un encadrement adapté

Les travailleurs soumis à des conditions hyperbares, c’est-à-dire à une pression supérieure à la pression ambiante (> 100 hPa), interviennent en milieu immergé (scaphandriers, scientifiques, militaires, secours…) ou sans immersion (personnel médical, travailleurs creusant des tunnels…). Ils sont exposés aux risques inhérents à leur activité professionnelle, auxquels s’ajoutent des risques spécifiques liés à l’environnement hyperbare. En France, si la réglementation définit entre autres les méthodes d’intervention et les mélanges gazeux respiratoires autorisés en fonction des secteurs d’activités, elle ne prévoit pas de dispositions particulières concernant l’usage d’appareils à recyclage de gaz respiratoires (recycleurs) ou la pratique de l’apnée dans un cadre professionnel. Pour assurer la construction du cadre réglementaire adapté à l’ensemble des pratiques, la Direction générale du travail a saisi l’Anses afin de mener une expertise concernant les effets sanitaires liés aux expositions professionnelles à des mélanges gazeux respiratoires autres que l’air dans le cadre des activités hyperbares. Une attention plus spécifique concerne l’utilisation de recycleurs et les risques liés à la pratique de l’apnée. Dans les avis et rapport relatifs à cette saisine, l’Anses conclut que les mélanges gazeux, les recycleurs et l’apnée offrent de nouvelles perspectives et opportunités en termes de sécurité et de santé dans le secteur professionnel en milieu hyperbare. Néanmoins, elle insiste sur le fait que la mise en œuvre de ces pratiques nécessite de suivre des recommandations particulières pour chaque profil d’intervention.
L’Anses met à disposition ses données de consommation alimentaire
alimentation
24/09/2014
Actualités

L’Anses met à disposition ses données de consommation alimentaire

En 2009, l’Anses publiait un rapport complet sur les données de consommation alimentaire obtenues dans le cadre de l’étude INCA 2, deuxième édition des études nationales des consommations alimentaires qu’elle mène tous les sept ans. Aujourd’hui, elle met à disposition, en open data, l’ensemble des données qu’elle a obtenues dans cette étude. Ces données sont directement utilisables par tous, et en particulier les chercheurs en épidémiologie nutritionnelle, et sont utiles pour approfondir les connaissances sur les habitudes alimentaires des Français et les liens entre alimentation et santé.
L’ECHA met en consultation publique la proposition de la France, préparée par l’Anses, sur la restriction de l’usage du bisphénol A dans le papier thermique
Bisphénol
01/09/2014
Actualités

L’ECHA met en consultation publique la proposition de la France, préparée par l’Anses, sur la restriction de l’usage du bisphénol A dans le papier thermique

Le bisphénol A (BPA) est un monomère employé comme révélateur de pigments dans la fabrication du papier thermique, notamment utilisé dans les tickets de caisse, les reçus de paiement, les étiquettes autocollantes, les billets de loterie ou le papier fax. En avril 2013, l'Agence présentait les résultats de son évaluation des risques du bisphénol A pour la santé humaine liés à l'exposition alimentaire et environnementale et à l'exposition par les produits et/ou articles destinés au grand public. Dans ce rapport, elle identifie des risques potentiels notamment liés à la manipulation de papier thermique contenant du BPA pour les enfants à naître des femmes enceintes exposées (hôtesses de caisse, consommatrices). Suite à ces résultats, en mai 2013, l’Anses a été chargée de préparer un dossier de restriction dans le cadre du règlement REACH. L’avis qu’elle publie ce jour résume la proposition de restriction transmise à l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA). Le 18 juin dernier, l’ECHA a mis cette proposition de l’Anses en consultation publique, sur son site internet, pour une durée de six mois.

Pages