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Naegleria fowleri dans les eaux de baignade : des infections graves mais rares
Baignade
12/03/2014
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Naegleria fowleri dans les eaux de baignade : des infections graves mais rares

Les amibes libres pathogènes de l’espèce Naegleria fowleri ( N. fowleri ) sont responsables de la méningo-encéphalite amibienne primitive. Un faible nombre de cas de cette infection est rapporté au niveau international. Il s’agit d’une pathologie sévère, qui se solde le plus souvent par un décès (dans 95% des cas). En 2008, un garçon de 9 ans est décédé des suites d’une méningite foudroyante après baignade et plongeons dans un bassin alimenté par une source d’eau chaude en Guadeloupe, où la présence de N. fowleri a été détectée. Les recherches microbiologiques sur un prélèvement de liquide céphalo-rachidien de l’enfant ont mis en évidence la présence de N. fowleri . Dans ce contexte, l’Anses a été saisie par le ministère chargé de la santé afin d’évaluer les risques sanitaires liés à la présence d’amibes N. fowleri dans des eaux de baignade. L’Agence publie aujourd’hui l’avis et le rapport d’expertise relatifs à cette saisine, indiquant que le risque sanitaire lié à la présence d’amibes N. fowleri dans les eaux de baignade est faible car les cas d’infection sont rares, et émet des recommandations afin de limiter les risques éventuels d’exposition.
Exposition des travailleurs agricoles aux pesticides : l’Anses publie un rapport bibliographique et lance un appel à contributions
Exposition Pesticides
17/02/2014
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Exposition des travailleurs agricoles aux pesticides : l’Anses publie un rapport bibliographique et lance un appel à contributions

Différentes études épidémiologiques réalisées auprès de populations du secteur agricole mettent en évidence une relation significative entre les expositions à certains pesticides et certaines pathologies. L’Anses s’est donc autosaisie en 2011 afin d’identifier, évaluer et caractériser les expositions des travailleurs agricoles aux pesticides, ceci en vue de proposer des actions permettant de les réduire. L’Agence publie aujourd’hui un rapport bibliographique qui met en évidence le déficit de données sur les expositions aux pesticides des travailleurs agricoles en France. Dans ce contexte, l’Agence lance un appel à contributions complémentaires.
Étude de l’alimentation totale (EAT 2) : l’Anses met à disposition les données de son analyse interrégionale de l’exposition aux substances
EAT
17/01/2014
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Étude de l’alimentation totale (EAT 2) : l’Anses met à disposition les données de son analyse interrégionale de l’exposition aux substances

En menant ses études de l’alimentation totale (EAT), l’Anses surveille l'exposition des populations à des substances chimiques présentes dans les aliments. Par ailleurs, pour s’informer des habitudes alimentaires de la population, elle réalise également des études nationales de consommation (études INCA). Afin de mieux connaître les substances chimiques auxquelles est exposée la population française via son alimentation et selon la région dans laquelle elle réside, les résultats de la deuxième édition de chacune de ces études (EAT 2 et INCA 2) ont été croisés. Les données publiées ce jour constituent une analyse des éventuelles différences interrégionales en termes d’exposition à une douzaine de substances (notamment dioxines, PCB, acrylamide, plomb ou arsenic), pour lesquelles un risque sanitaire dû à une contamination par l’alimentation n’avait pu être exclu. Ces données mettent en évidence une faible variabilité des expositions entre les inter-régions, en France, pour les composés chimiques considérés.
C. ibidis : une nouvelle espèce de Chlamydia mise en évidence au laboratoire de santé animale de l’Anses
Santé Animale
05/12/2013
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C. ibidis : une nouvelle espèce de Chlamydia mise en évidence au laboratoire de santé animale de l’Anses

La chlamydiose aviaire est une maladie due à une bactérie parasite nommée C. psittaci qui affecte plus de 465 espèces d’oiseaux domestiques, d’élevages ou sauvages. A l’occasion de la publication de la découverte d’une nouvelle espèce de Chlamydia par l’un de ses laboratoires dans la revue Plos One, l’Anses fait le point sur le travail réalisé par son laboratoire de santé animale, qui est également Laboratoire national de référence (LNR) sur cette maladie.
Nutrivigilance : l’Anses met en consultation un avis sur les compléments alimentaires à base de levure de riz rouge
Compléments Alimentaires
17/10/2013
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Nutrivigilance : l’Anses met en consultation un avis sur les compléments alimentaires à base de levure de riz rouge

La « levure de riz rouge » est utilisée dans de nombreux compléments alimentaires revendiquant le « maintien d’une cholestérolémie à un niveau normal ». L’Anses a reçu 25 signalements d’effets indésirables (majoritairement des atteintes musculaires et hépatiques) susceptibles d’être liés à la consommation de ce type de compléments alimentaires. Au regard de ces éléments, l’Anses considère que l’usage de compléments alimentaires à base de levure de riz rouge peut exposer les consommateurs à des risques pour la santé, notamment ceux particulièrement sensibles du fait de prédispositions génétiques, de pathologies ou de traitements en cours, etc.-. L’Agence met aujourd’hui son avis en consultation auprès des différentes parties prenantes et des agences sanitaires européennes. Elle rappelle que ces produits ne doivent pas être utilisés par les patients traités avec des médicaments à base de statine, ni ceux ayant dû arrêter ces médicaments suite à l’apparition d’effets indésirables (patients dits « intolérants aux statines »). Ils ne doivent pas non plus être consommés par les personnes sensibles (femmes enceintes et allaitantes, enfants et adolescents, sujets de plus de 70 ans ou atteints de certaines pathologies, et forts consommateurs de pamplemousse,…). L’Anses recommande aux personnes concernées de prendre conseil auprès d’un professionnel de santé avant de consommer ces produits.
L'Anses formule des recommandations pour limiter les expositions aux radiofréquences
Radiofréquences
15/10/2013
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L'Anses formule des recommandations pour limiter les expositions aux radiofréquences

L’Anses publie ce jour les résultats de l’évaluation des risques liés à l’exposition aux radiofréquences sur la base d’une revue de la littérature scientifique internationale, actualisant ainsi l’état des connaissances publié en 2009. Cette actualisation ne met pas en évidence d’effet sanitaire avéré et ne conduit pas à proposer de nouvelles valeurs limites d’exposition de la population. Elle pointe toutefois, avec des niveaux de preuve limités, différents effets biologiques chez l’Homme ou chez l’animal. Par ailleurs, certaines publications évoquent une possible augmentation du risque de tumeur cérébrale, sur le long terme, pour les utilisateurs intensifs de téléphones portables. Compte tenu de ces éléments, dans un contexte de développement rapide des technologies et des usages, l’Anses recommande de limiter les expositions de la population aux radiofréquences – en particulier des téléphones mobiles -, notamment pour les enfants et les utilisateurs intensifs, et de maîtriser l’exposition générale résultant des antennes-relais. Elle va par ailleurs approfondir le travail concernant les électro-sensibles, en examinant plus spécifiquement toutes les données disponibles en France et à l’international sur ce sujet qui mérite une attention particulière.
Boissons dites énergisantes : l’Anses met en garde contre des modes de consommation à risques
Boisson Energisante
01/10/2013
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Boissons dites énergisantes : l’Anses met en garde contre des modes de consommation à risques

Les boissons dites énergisantes sont des sodas enrichis en substances déjà présentes dans l'alimentation (caféine, taurine, vitamines,...) et qui ont essentiellement en commun leur teneur en caféine (équivalente en moyenne à deux expressos). Cette composition en fait des boissons « excitantes » qui peuvent lorsqu’elles sont associées à certains modes de consommation (alcool, sport,…) générer des accidents cardiaques graves chez les consommateurs porteurs de prédispositions génétiques fréquentes (1 individu sur 1000) et généralement non diagnostiquées. L'Anses recommande donc d'éviter la consommation de boissons dites énergisantes en association avec de l’alcool ou lors d’un exercice physique. Elle appelle aussi, compte tenu des pratiques de consommation constatées, à la mise en oeuvre de mesures visant à encadrer la promotion de ces boissons envers les publics sensibles (enfants et adolescents) et dans des contextes de consommation à risques (festifs, sportifs, …). Par ailleurs l’Agence appelle l’ensemble de la population à modérer sa consommation de boissons caféinées, et plus particulièrement les enfants, adolescents, les femmes enceintes et allaitantes.
Les dosettes ou capsules des machines « expresso » n’augmentent pas l’exposition aux contaminants chimiques
Dosettes café
25/09/2013
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Les dosettes ou capsules des machines « expresso » n’augmentent pas l’exposition aux contaminants chimiques

Dans le cadre d’un partenariat avec l’Institut national de la consommation (INC), l’Anses a initié une étude afin de comparer les teneurs en différents contaminants chimiques des cafés préparés à l’aide de machines « expresso » domestiques avec celles du café filtre traditionnel. Les résultats montrent que ces nouvelles pratiques ne modifient pas les conclusions des évaluations de risque précédentes concernant l’exposition des consommateurs aux contaminants chimiques. En effet, des teneurs du même ordre de grandeur ont été mesurées pour l’ensemble des contaminants recherchés et il n’a pas été retrouvé de phtalates ou de bisphenol A.
L’ECHA met en consultation publique la proposition de l’Anses sur le classement plus sévère du bisphénol A
Bisphenols
19/09/2013
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L’ECHA met en consultation publique la proposition de l’Anses sur le classement plus sévère du bisphénol A

Le bisphénol A est une substance chimique de synthèse utilisée depuis plus de 50 ans. Elle a fait l’objet en France depuis l’an dernier d’une loi visant à en interdire l’utilisation dans les contenants alimentaires. Les travaux menés par l’Anses sur les usages et les effets sanitaires du bisphénol A l’ont conduit à recommander en septembre 2011, puis en avril 2013, une réduction des expositions de la population, notamment par sa substitution dans les matériaux au contact des denrées alimentaires. Au niveau européen, l’Anses a proposé en septembre 2012 dans le cadre de la réglementation REACh, un classement plus sévère du bisphénol A en tant que toxique pour la reproduction. L’Agence européenne des substances chimiques vient de mettre la proposition française en consultation auprès des autres Etats-membres.

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