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La lutte contre le Covid-19 ne doit pas occulter les risques liés aux épidémies de dengue qui sévissent dans les territoires français d’Outre-Mer
Pieges Moustiques
20/05/2020

La lutte contre le Covid-19 ne doit pas occulter les risques liés aux épidémies de dengue qui sévissent dans les territoires français d’Outre-Mer

Dans le contexte de pandémie de Covid-19, l’Anses a été saisie en urgence par la Direction générale de la santé pour évaluer le rapport bénéfice-risque du maintien des pratiques de lutte anti-vectorielle (LAV) habituellement mises en œuvre contre la dengue et d’autres maladies endémiques diffusées par des moustiques. En effet, les mesures prises contre le Covid-19 tendent à limiter les interventions des professionnels et de la population, alors que les Départements et Régions Outre-Mer français sont, selon les zones, en situation épidémique ou pré-épidémique pour la dengue. Dans ce cadre, l’Agence pointe la nécessité de ne pas relâcher les efforts de lutte contre les moustiques vecteurs de la dengue. Elle donne des indications sur les mesures permettant aux acteurs de la LAV de poursuivre leur action, tout en veillant à limiter la propagation du virus Sars-Cov2. Enfin, elle souligne le besoin de continuer à délivrer une information soutenue sur les risques épidémiques associés aux moustiques (dengue, zika, paludisme…) alors que l’attention générale se focalise sur la pandémie Covid-19.
CiTIQUE : la nouvelle version de l’application est désormais disponible
Tiques
18/05/2020

CiTIQUE : la nouvelle version de l’application est désormais disponible

Pour améliorer la prévention des risques liés aux piqûres de tiques, l’INRAE et ses partenaires ont créé en 2017 l’application participative « Signalement Tique » dans le cadre du projet CiTIQUE auquel l’Anses participe. A partir d’aujourd’hui, une nouvelle version, plus pratique pour les utilisateurs et plus utile pour les chercheurs, est accessible à tous.
Etude du potentiel cancérogène du glyphosate : l’Anses annonce la sélection des équipes scientifiques retenues pour conduire les études toxicologiques complémentaires
Produits Phytopharmaceutiques
30/04/2020
Actualités

Etude du potentiel cancérogène du glyphosate : l’Anses annonce la sélection des équipes scientifiques retenues pour conduire les études toxicologiques complémentaires

Suite aux controverses sur le classement cancérogène du glyphosate, l’Anses a lancé un appel d’offres pour la réalisation d’études complémentaires de toxicologie sur le potentiel caractère cancérogène de la substance. Au terme du processus de sélection, l’Agence annonce ce jour les équipes scientifiques sélectionnées pour réaliser ces études dont les résultats serviront à la réévaluation du glyphosate par l’Union européenne fin 2022.
Sprays et diffuseurs à base d’huiles essentielles : l’Anses appelle à la vigilance
Huiles Essentielles
28/04/2020

Sprays et diffuseurs à base d’huiles essentielles : l’Anses appelle à la vigilance

Décrits comme des produits aux vertus « assainissantes » ou encore « épuratrices » d’air, les sprays et diffuseurs à base d’huiles essentielles sont de plus en plus présents dans les foyers. Dans la continuité de ses travaux de 2017 sur les techniques d’épuration de l’air intérieur, l’Anses publie une étude de toxicovigilance sur l’exposition à ces produits à base d’huiles essentielles, ainsi qu’une revue de la bibliographie scientifique sur les effets sanitaires des substances émises. L’analyse des cas d’intoxication signalés aux Centres antipoison et de Toxicovigilance (CapTv) révèle des effets indésirables en conditions normales d’utilisation, notamment des symptômes irritatifs des yeux, de la gorge et du nez, et des effets respiratoires. Par ailleurs, ces produits émettent des composés organiques volatils qui peuvent constituer une source de pollution de l’air intérieur. L’Anses appelle l’attention des pouvoirs publics sur la nécessité de mieux informer les consommateurs sur les précautions d’utilisation, en particulier à l’égard des personnes atteintes de maladies respiratoires chroniques telles que l’asthme, en raison des substances irritantes potentiellement émises par ces produits.
Covid-19 : pas de rôle des animaux domestiques dans la transmission du virus à l’Homme
20/04/2020

Covid-19 : pas de rôle des animaux domestiques dans la transmission du virus à l’Homme

Interrogée sur la transmission potentielle de la maladie Covid-19 par l’intermédiaire des animaux domestiques, l’Anses a réuni en urgence un groupe d’experts spécialisés pour répondre à cette question et a rendu un premier avis le 9 mars dernier. Des premiers résultats d’enquête sur l’infection éventuelle des animaux de compagnie dans les foyers de Covid-19 ou sur les modèles d’inoculations expérimentales de certaines espèces d’animaux domestiques acquis récemment conduisent l’Agence à actualiser son expertise. Des cas sporadiques de contamination d’animaux domestiques ont notamment été décrits et des infections expérimentales ont permis de démontrer la réceptivité de quelques espèces animales au virus (furet, hamster et dans une moindre mesure le chat). En prenant en compte ces nouveaux éléments, l’Anses considère néanmoins qu’il n'existe actuellement aucune preuve scientifique montrant que les animaux domestiques (animaux d’élevage et de compagnie) jouent un rôle épidémiologique dans la diffusion du SARS-CoV-2.
L’Anses met en garde contre la consommation de compléments alimentaires pouvant perturber la réponse immunitaire
Compléments Alimentaires
17/04/2020

L’Anses met en garde contre la consommation de compléments alimentaires pouvant perturber la réponse immunitaire

Certaines plantes contenues dans les compléments alimentaires peuvent perturber les défenses naturelles de l’organisme en interférant notamment avec les mécanismes de défense inflammatoires utiles pour lutter contre les infections et, en particulier, contre le COVID-19. Les plantes visées par l’avis de l’Anses sont : le saule, la reine des prés, l’harpagophytum, le curcuma, les échinacées, le bouleau, le peuplier, la réglisse…
Confinement : Assurer un apport suffisant en vitamine D grâce à l’alimentation
Vitamine D
17/04/2020

Confinement : Assurer un apport suffisant en vitamine D grâce à l’alimentation

La vitamine D joue un rôle essentiel dans la qualité du tissu osseux et musculaire ainsi que dans le renforcement de notre système immunitaire. Dans le contexte actuel de l’épidémie de Covid-19, les défenses immunitaires peuvent être particulièrement sollicitées. Poissons gras, fromage, jaune d’œuf… la consommation de ces aliments riches permet d’assurer à notre corps un apport en vitamine D. L’Anses rappelle l’importance de veiller à un apport suffisant en cette période de confinement mais aussi tout au long de l’année, notamment pour les personnes âgées, les personnes à peau mate voire foncée et les femmes ménopausées. En effet, une insuffisance prolongée pour ces populations entraine une santé osseuse fragile, augmentant alors les risques de fracture ainsi qu'une immunité affaiblie. L’Agence dresse la liste des aliments riches en vitamine D à déstocker de vos placards ou à ajouter dans votre panier lors des prochaines courses.
Avis de l’Anses sur les substances phytopharmaceutiques considérées comme préoccupantes dans le rapport de la mission sur l’utilisation des produits phytopharmaceutiques de décembre 2017
Pesticides
14/04/2020

Avis de l’Anses sur les substances phytopharmaceutiques considérées comme préoccupantes dans le rapport de la mission sur l’utilisation des produits phytopharmaceutiques de décembre 2017

Dans le cadre du plan d’action national visant à réduire le recours aux substances phytopharmaceutiques, l’Anses publie son expertise relative aux substances qui devraient faire l’objet d’une attention particulière au regard de leur niveau de danger et des données de phytopharmacovigilance. Elle recommande la réévaluation prioritaire de certaines substances actives au niveau européen et engage, sans attendre, la réévaluation de produits sur le marché en s’appuyant sur les référentiels européens les plus récents.
Eviter les toxi-infections alimentaires en confinement : les bonnes pratiques
Infection Alimentaire
08/04/2020

Eviter les toxi-infections alimentaires en confinement : les bonnes pratiques

Chaque année, en France, environ un tiers des toxi-infections alimentaires déclarées surviennent au domicile. Durant cette période de confinement où l’ensemble des repas sont pris au domicile, les modes de stockage, de préparation et de consommation des aliments peuvent être modifiés. Il est donc essentiel d’appliquer, avec une attention plus soutenue, les bonnes pratiques d’hygiène dans la cuisine. Les experts de l’Anses rappellent les règles à respecter pour que le confinement ne conduise à une augmentation des toxi-infections alimentaires et à des sollicitations supplémentaires des professionnels de santé dans le contexte de l’épidémie de Covid-19.

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