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Table de composition nutritionnelle des aliments (Ciqual) : l’Anses enrichit ses données et publie ses priorités de travail pour les années à venir
ciqual
07/07/2020

Table de composition nutritionnelle des aliments (Ciqual) : l’Anses enrichit ses données et publie ses priorités de travail pour les années à venir

Avec 3 185 aliments référencés, la table Ciqual gérée par l’Anses est la base de données de référence sur la composition nutritionnelle des aliments les plus consommés en France. La nouvelle version de la table Ciqual intègre le détail de tous les sucres individuels contenus dans les aliments. Cette version 2020 propose également des données actualisées sur les principaux fruits et légumes, y compris ceux cultivés en Outre-mer. Pour être en adéquation avec les nouvelles pratiques alimentaires des français, la table inclut désormais une cinquantaine de nouveaux aliments du régime végétarien. Enfin, après avoir mené une large consultation auprès de ses utilisateurs, l’Agence publie aujourd’hui les axes de travail prioritaires envisagés pour enrichir la table Ciqual et optimiser son utilisation.
Filtration des eaux dans les piscines publiques : l'Anses publie des recommandations concernant les procédés membranaires
Piscine
03/07/2020

Filtration des eaux dans les piscines publiques : l'Anses publie des recommandations concernant les procédés membranaires

L’Anses publie ce jour un avis relatif à l’utilisation des procédés membranaires permettant de filtrer les eaux de bassin ou les eaux de lavage des filtres des piscines publiques pour assurer la sécurité sanitaire des baigneurs. Les travaux menés ont permis de comparer les éléments de performance, les conditions d’usage, les limitations spécifiques des différentes familles de procédés membranaires, en particulier vis-à-vis de leur tenue au chlore. Cette expertise peut également constituer un outil d’aide à la décision pour les exploitants des piscines désireux d’utiliser ce type de procédés. Si les procédés membranaires s’avèrent particulièrement efficaces pour filtrer les eaux des piscines publiques, l’Agence rappelle que la qualité de l’eau passe avant tout par l’application des mesures d’hygiène corporelle par les baigneurs.
Pesticides dans l’air extérieur : l’Anses identifie les substances nécessitant une évaluation approfondie
Air Extérieur
02/07/2020

Pesticides dans l’air extérieur : l’Anses identifie les substances nécessitant une évaluation approfondie

L’Anses publie ce jour un premier travail d’interprétation sanitaire des résultats de la campagne nationale exploratoire des pesticides (CNEP) dans l’air, qui a été menée conjointement par l’Anses, l’Ineris et le réseau des Associations agréées de surveillance de la qualité de l'air (AASQA) de juin 2018 à juin 2019. Il s’agit d’une première étape d’exploitation des résultats en vue de formuler une proposition de surveillance nationale pérenne des pesticides dans l’air dans les prochains mois. A cette fin, l’Agence identifie 32 substances prioritaires pour lesquelles des investigations approfondies sont nécessaires pour orienter cette surveillance.
L’Anses s’engage en faveur de la science ouverte
Science Ouverte
29/06/2020

L’Anses s’engage en faveur de la science ouverte

La science ouverte « s’appuie sur l’opportunité que représente la mutation numérique pour développer l’accès aux publications et aux données de la recherche ». Les résultats de la recherche scientifique sont ainsi ouverts à tous, sans entrave, sans délai et sans paiement. En tant qu’agence de financement de recherches, l’Anses s’engage à son tour en faveur de la science ouverte. Membre d’un réseau d’échanges pour la science ouverte, l’Agence a signé, aux côtés de ses partenaires, une déclaration conjointe le 29 juin 2020. Elle applique également cette politique à travers des actions concrètes dans le cadre du Programme national de recherche Environnement-Santé-Travail (PNR EST) qu’elle conduit.
Protections pour incontinence : l’Anses publie les résultats de son évaluation des risques sanitaires
Incontinence
23/06/2020

Protections pour incontinence : l’Anses publie les résultats de son évaluation des risques sanitaires

L'Anses publie ce jour son rapport d’évaluation des risques liés aux substances chimiques présentes dans les protections pour incontinence lourde. Dans son expertise, l’Agence identifie des dépassements de seuils sanitaires pour plusieurs substances chimiques pour les personnes présentant des lésions de la peau et devant porter, sur le long terme, de telles protections. L’Anses recommande aux fabricants de les éliminer ou de réduire au maximum leur présence dans les protections pour incontinence. Elle recommande aux professionnels de santé, accompagnants et utilisateurs, de tout mettre en œuvre pour prévenir l’apparition de pathologies cutanées.
Le Résorcinol reconnu perturbateur endocrinien pour l’Homme mais pas identifié comme une substance très préoccupante par le Comité des États Membres de l'ECHA
Résorcinol
22/06/2020
Actualités

Le Résorcinol reconnu perturbateur endocrinien pour l’Homme mais pas identifié comme une substance très préoccupante par le Comité des États Membres de l'ECHA

Le Comité des États Membres (MSC) de l’ECHA a reconnu le caractère de perturbateur endocrinien pour l’Homme du résorcinol, mais ne l’a pas unanimement identifié comme substance très préoccupante (SVHC). En l’absence d’unanimité, c’est le Comité REACH qui devra trancher sur ce dossier.
Information de l’Anses suite à l’article du Monde du 16 juin 2020
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19/06/2020
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Information de l’Anses suite à l’article du Monde du 16 juin 2020

Un article du Monde du 16 juin, s’appuyant sur le propos de personnes anonymes qualifiées de « lanceurs d’alerte » et d’une question au gouvernement de madame la députée Delphine Batho, critique le fait que des scientifiques sollicités par l’Anses pour réfléchir à des études de toxicologie aient ensuite été retenus par l’Agence comme lauréats de l’appel à candidatures lancé pour réaliser ces études. Ce dispositif d’études scientifiques vise à apporter des données complémentaires pour répondre à la question de la toxicité du glyphosate et en particulier de son potentiel caractère cancérogène pour l’Homme. Il fait suite à une saisine de l’Anses par les ministères en charge de la santé, de l’agriculture et de l’environnement de mars 2018. Pour mémoire, le glyphosate, substance active herbicide, sera réévalué en 2022 conformément à la réglementation européenne encadrant l’autorisation de mise sur le marché des produits phytopharmaceutiques. Suite aux controverses, largement alimentées par le manque de publications scientifiques indépendantes et robustes sur le sujet, qui ont marqué la précédente réévaluation du glyphosate en 2017, les attentes de données complémentaires sur sa toxicité sont particulièrement fortes. Réaliser des études pour répondre à cet enjeu implique trois impératifs : la rapidité (les données nouvelles devront impérativement être versées au dossier de réexamen avant fin 2021), la capacité à produire des résultats pouvant être confrontés aux données produites par les industriels selon un cahier des charges réglementaire précis, et la mobilisation des laboratoires publics académiques. Pour répondre au premier impératif, l’Anses a lancé dès la saisine ministérielle la constitution d’un groupe d’expertise collective en urgence (GECU). Cette forme de groupe de travail, constitué sans appel à candidatures, était la seule qui permette de réunir un collectif de scientifiques dans un délai inférieur à 6 mois et de lancer rapidement la rédaction du cahier des charges. Le GECU, comprenant 3 scientifiques français et 2 experts étrangers, a terminé ses travaux en décembre 2018. Pour répondre au deuxième impératif, les experts du GECU ont recommandé que les études de génotoxicité à mener se conforment aux Bonnes Pratiques de Laboratoire (BPL) car, dans le référentiel réglementaire, cette norme exigeante s’applique aux tests de génotoxicité demandés aux industriels pour le dossier d’évaluation des substances actives. Pour les autres études à mener, un niveau équivalent aux BPL était aussi recommandé pour garantir la prise en compte des résultats lors du processus de réévaluation. Ces exigences, ainsi que la nature précise des différents tests à réaliser, ont été validées par le Comité d’experts scientifiques de l’Anses en charge de l’examen du rapport du GECU, puis enfin par l’Anses conformément à la procédure d’expertise collective pratiquée par l’Agence. A chaque étape, le code de déontologie de l’Agence a été appliqué. L’ avis de l’Anses (PDF) a été finalisé en mars 2019 et publié le 22 juillet 2019. Le dispositif d’études étant dessiné, étant donné ses spécificités méthodologiques et un contexte de polémique sur le glyphosate pouvant décourager des scientifiques, l’Anses a fait le choix de procéder à un appel à candidatures international pour maximiser le nombre potentiel de réponses. L’appel à candidatures, réservé à des laboratoires publics académiques, s’adressait prioritairement à des consortiums de laboratoires et imposait une déclaration des liens d’intérêt pour garantir l’indépendance des travaux à mener. Si les termes d’appel d’offre et de cahier des charges ont été utilisés par commodité, l’Agence précise que ce processus de consultation original ne relève pas du cadre des marchés publics. Malgré ses efforts pour promouvoir largement cet appel à candidatures, l’Anses a reçu peu de réponses : seuls 2 consortiums - de respectivement 7 et 4 laboratoires - et 2 laboratoires isolés ne répondant qu’à certains points du cahier des charges ont candidaté. Un seul consortium a répondu à l’ensemble des spécifications. Dans chacun des deux consortiums figuraient des équipes liées à des scientifiques ayant participé aux groupes d’expertise collective impliqués dans la construction de l’avis de l’Anses sur les études à mener. L’objectif même d’ouvrir l’appel à candidatures largement aux plans national et international visait à prévenir, autant que possible, ce type de situation. Étant donné le faible nombre de réponses reçues, le nombre encore plus faible de réponses correspondant aux attentes de compétences BPL, et l’intérêt de ces réponses au regard de l’enjeu scientifique mondial, l’Anses a opté fin avril 2020 pour un choix (PDF) par défaut bien que scientifiquement pertinent : retenir le consortium piloté par l’Institut Pasteur de Lille, le seul à répondre intégralement au cadre d’expertise requis mais dont l’un des coordinateurs avait participé au collectif d’experts du GECU, ainsi qu’une proposition d’étude originale émanant de l’un des partenaires de l’autre consortium, le CIRC. Au regard des questions soulevées, l’Anses réexamine les possibilités d’apporter une réponse scientifique satisfaisante malgré les fortes contraintes constatées, tout en préservant la possibilité de produire des données conformes au format spécifiquement demandé, et ce dans les délais impartis.
Moustique tigre : participez à sa surveillance via le site Signalement Moustique !
Moustique Tigre
19/06/2020

Moustique tigre : participez à sa surveillance via le site Signalement Moustique !

Installé en France depuis 2004 et implanté dans près d’une soixantaine de départements en 2020, le moustique tigre est une espèce invasive pouvant transmettre à l’Homme des maladies comme la dengue, le chikungunya et Zika. Participez à la surveillance de sa propagation en signalant sa présence via le site signalement-moustique.anses.fr . Mais attention : tout ce qui vole n’est pas un moustique et tout moustique n’est pas un moustique tigre ! Pour éviter les erreurs, le site vous guide à l’aide de photos et vous demande de répondre aux trois questions suivantes : Le moustique identifié est-il de petite taille ? Est-il noir et blanc ? Dispose-t-il d’un appareil piqueur ?
Nanomatériaux dans l’alimentation : les recommandations de l’Anses pour améliorer leur identification et mieux évaluer les risques sanitaires pour les consommateurs
nanomatériaux
09/06/2020

Nanomatériaux dans l’alimentation : les recommandations de l’Anses pour améliorer leur identification et mieux évaluer les risques sanitaires pour les consommateurs

Depuis la fin des années 1990, un nombre accru de nanomatériaux sont intégrés, du fait de leurs propriétés spécifiques, dans la composition de produits de la vie courante et notamment de produits alimentaires. Face à la diffusion des nanomatériaux manufacturés dans notre quotidien, de nombreux questionnements relatifs à leur identification, leurs impacts sur la santé humaine et sur l’environnement, ainsi que la manière de les réglementer, ont vu le jour. L’Anses porte une attention particulière au sujet et a publié, depuis 2006, plusieurs expertises sur les nanomatériaux. Dans cette lignée, l’Agence propose aujourd’hui un état des lieux de la présence de nanomatériaux manufacturés dans l’alimentation ainsi qu’une méthode permettant de déterminer l’approche la plus adaptée pour l’évaluation des risques sanitaires des aliments contenant de tels matériaux.

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