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Mise en consultation publique de la proposition de l’Anses pour un classement du chlorure de méthylmercure en tant que toxique pour la reproduction, mutagène et cancérogène
10/05/2016
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Mise en consultation publique de la proposition de l’Anses pour un classement du chlorure de méthylmercure en tant que toxique pour la reproduction, mutagène et cancérogène

L’Anses a soumis à l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA) une proposition de classification du chlorure de méthylmercure en tant que toxique pour la reproduction de catégorie 1A, mutagène de catégorie 2, cancérogène de catégorie 2, toxique spécifique pour certains organes cibles (système nerveux, reins) de catégorie 1. Cette proposition fait l’objet d’une consultation publique sur le site Internet de l’ECHA depuis le 28 avril 2016, afin de donner l’opportunité à toutes les parties prenantes de présenter leur position, leurs arguments scientifiques ou les informations complémentaires dont elles disposent. A la suite de cette consultation publique, ouverte pour 45 jours, un avis final adopté au Comité d’évaluation des risques de l’ECHA sera transmis à la Commission européenne afin qu’elle décide de l’inclusion ou non de la classification proposée par l’Anses dans le règlement (CE) No 1272/2008 du 16 décembre 2008 relatif à la classification, à l'étiquetage et à l'emballage des substances et des mélanges, dit règlement CLP.
Classification nutritionnelle des aliments : comparaison des systèmes SENS ou 5-C (basé sur le score de Rayner)
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04/04/2016
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Classification nutritionnelle des aliments : comparaison des systèmes SENS ou 5-C (basé sur le score de Rayner)

La Loi de modernisation du système de santé du 26 janvier 2016 prévoit qu’une information facultative résume, au moyen de graphiques ou de symboles placés sur les emballages, certains éléments de qualité nutritionnelle en vue d’améliorer l’information du consommateur. Deux systèmes de classification des aliments ont été développés afin de calculer des scores appliqués à chaque produit et basés sur certains éléments de sa composition (lipides, acides gras saturés, protéines, sel, etc.). De ces scores découleront un système d’étiquetage adapté (couleur, forme…), encore à déterminer. Après un avis rendu en 2015 sur un premier système, dénommé 5-C et basé sur le score de Rayner, l’Anses a été saisie par les ministères en charge de la Santé, de l’Alimentation et de la Consommation afin d’évaluer l’algorithme utilisé pour le système d’Étiquetage Nutritionnel Simplifié (SENS), en vue d’un déploiement sur le marché alimentaire français, puis de comparer la classification des aliments obtenue après application de ces deux systèmes. Dans le rapport publié ce jour, l’Agence conclut à une concordance globale des deux systèmes de classification des aliments, avec des différences limitées. Elle souligne également des limites de faisabilité, de nature commune à ces deux systèmes. L’Anses complétera ce travail par une analyse comparative de la pertinence, en matière de nutrition, des deux systèmes, au regard des enjeux de santé publique.
Échouage d’algues sargasses : des mesures immédiates à mettre en œuvre pour limiter l’exposition des travailleurs et des riverains
Sargasses
14/03/2016
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Échouage d’algues sargasses : des mesures immédiates à mettre en œuvre pour limiter l’exposition des travailleurs et des riverains

Depuis le mois d’août 2014, les Antilles et la Guyane font face à des vagues successives d’échouages d’algues sargasses sur leur littoral. Malgré les moyens de nettoyage mis en œuvre, ces algues se décomposent sur place. Leur décomposition conduit à la production de sulfure d’hydrogène (H2S), potentiellement détecté à des concentrations élevées. Les signalements de médecins liés aux effets sanitaires ressentis par la population exposée à l’H2S, ainsi que les plaintes du public relatives au problème d’odeurs, ont augmenté de façon notable. Dans ce contexte, l’Anses a été saisie par les ministères chargés de la Santé, de l’Environnement et du Travail pour la réalisation d’une expertise relative aux émanations issues d’algues sargasses en décomposition. L’Agence publie ce jour un état des connaissances actualisé sur les effets du sulfure d’hydrogène sur la santé. Dans son avis, elle insiste sur la nécessité de ramasser sans attendre les algues échouées et recommande que des mesures soient mises en œuvre pour protéger les travailleurs chargés du ramassage, du transport et du traitement des algues. La population doit quant à elle être informée que les algues ne doivent pas être manipulées.
Plus d’activité physique et moins de sédentarité pour une meilleure santé
Sédentarité
26/02/2016
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Plus d’activité physique et moins de sédentarité pour une meilleure santé

Le Programme national nutrition santé (PNNS) vise à améliorer l’état de santé de la population en agissant sur les déterminants majeurs de la nutrition que sont l’alimentation et l’activité physique. L’Anses a été saisie par la Direction générale de la santé afin d’actualiser les repères nutritionnels relatifs à ces déterminants. Le rapport et l’avis publiés ce jour démontrent les effets favorables de l’activité physique et de la réduction de sédentarité en matière de prévention d’un grand nombre de pathologies chroniques. Ainsi, l’Agence recommande la réduction des comportements sédentaires et la pratique d’activités physiques, dans tous les contextes de vie et à tous les âges. Le développement d’espaces réservés aux piétons et aux cyclistes, la promotion des modes de transport collectifs, l’organisation du temps de travail et du temps scolaire permettraient notamment d’atteindre cet objectif.
Epidémie de Zika : les recommandations de l’Anses sur l’utilisation de moustiquaires imprégnées à la deltaméthrine
Moustiquaires
26/02/2016
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Epidémie de Zika : les recommandations de l’Anses sur l’utilisation de moustiquaires imprégnées à la deltaméthrine

Certaines moustiquaires imprégnées de deltaméthrine sont recommandées par l’Organisation Mondiale de la Santé pour éviter la transmission des maladies vectorielles transmises par les moustiques. En France, ces moustiquaires n’ont pas fait l’objet de demande d’autorisation de mise sur le marché : elles ne peuvent, par conséquent, pas être utilisées conformément à la règlementation biocide. Dans le cadre de la lutte contre l'épidémie de Zika qui sévit actuellement dans les départements français d’Amérique, le Haut Conseil de la Santé Publique préconise que la France dépose auprès de l’Union Européenne une demande de dérogation pour l'utilisation de moustiquaires imprégnées à la deltaméthrine longue durée. Dans ce contexte, l’Anses a été saisie par le ministère en charge de l’Ecologie afin qu’elle émette un avis en urgence sur l’opportunité d’utiliser des moustiquaires imprégnées à la deltaméthrine longue durée par usage dérogatoire, tel que prévu par l’Article 55.2 du Règlement Biocides. Sur la base des données disponibles, l’Agence conclut que l’utilisation de telles moustiquaires peut être autorisée. Elle recommande toutefois, de fixer la moustiquaire autour du lit des nouveau-nés et des enfants de façon à ce qu’elle soit difficilement accessible, afin d’éviter la mise à la bouche. Elle recommande par ailleurs d’utiliser des moustiquaires dont l’efficacité a été validée par l’OMS et de limiter fortement les lavages étant donnée la forte toxicité de la deltaméthrine pour l’environnement aquatique.
Mise en consultation publique de la proposition de l’Anses pour un classement du permanganate de potassium en tant que toxique pour la reproduction
19/02/2016
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Mise en consultation publique de la proposition de l’Anses pour un classement du permanganate de potassium en tant que toxique pour la reproduction

L’Anses a soumis à l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA) une proposition de classification en tant que toxique pour la reproduction de catégorie 1B pour le permanganate de potassium. Depuis le 17 février 2016, cette proposition fait l’objet d’une consultation publique sur le site Internet de l’ECHA, afin de donner l’opportunité à toutes les parties prenantes de présenter leur position, leurs arguments scientifiques ou les informations complémentaires dont elles disposent. A la suite de cette consultation publique, ouverte pour 45 jours, un avis final adopté au Comité d’évaluation des risques de l’ECHA sera transmis à la Commission européenne afin qu’elle décide de l’inclusion ou non de la classification proposée par l’Anses dans le règlement (CE) No 1272/2008 du 16 décembre 2008 relatif à la classification, à l'étiquetage et à l'emballage des substances et des mélanges, dit règlement CLP.
Exposition à la MIT : l’Anses recommande de mieux protéger et informer les consommateurs et les travailleurs
Biocides
16/02/2016
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Exposition à la MIT : l’Anses recommande de mieux protéger et informer les consommateurs et les travailleurs

La méthylisothiazolinone (MIT) est une substance utilisée comme conservateur dans de nombreux mélanges commerciaux tels que des produits détergents, des peintures, des vernis, mais aussi dans des mélanges à usage professionnel. Elle est également retrouvée dans des produits cosmétiques : sa présence doit alors être mentionnée sur l’emballage. Depuis plusieurs années, en France comme en Europe, une augmentation alarmante du nombre de cas d’allergies cutanées à la MIT a été observée. Cette substance fait actuellement l’objet de travaux visant à proposer une classification européenne harmonisée dans le cadre du règlement CLP (classification, étiquetage et emballage), ainsi qu’au titre du règlement encadrant la mise sur le marché des produits biocides. Dans ce contexte, l’Anses s’est autosaisie afin d’identifier les catégories de produits les plus exposants pour proposer des recommandations visant à limiter les expositions des personnes déjà ou non sensibilisées. Dans l’avis qu’elle publie ce jour, l’Agence propose une protection renforcée des consommateurs et des travailleurs dans le cadre des travaux règlementaires en cours au niveau européen. Au-delà des produits cosmétiques et des détergents pour lesquels une information est déjà obligatoire, l’Agence recommande une information systématique à destination de la population générale et des professionnels sur les emballages des mélanges contenant de la MIT. Enfin, l’Anses poursuit ses travaux visant à identifier les secteurs ou postes de travail les plus exposants dans l’objectif de mieux prévenir et protéger les professionnels exposés.
Avis de l’Anses sur le caractère cancérogène pour l’homme du glyphosate
Glyphosate
12/02/2016
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Avis de l’Anses sur le caractère cancérogène pour l’homme du glyphosate

Suite à la publication des résultats de l’évaluation menée au niveau européen dans le cadre de la procédure de renouvellement d’approbation de la substance active glyphosate, et aux résultats, divergents, du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) concluant à un classement de cette substance en tant que cancérogène probable pour l’homme, l’Anses a été saisie sur les dangers du glyphosate pour la santé humaine. Dans l’avis qu’elle publie ce jour, l’Agence relève qu’au vu du niveau de preuve limité, une classification en catégorie 1A ou 1B (cancérogène avéré ou présumé pour l'être humain, règlement CLP) ne peut être proposée, mais qu’une classification en catégorie 2 (substances suspectées d'être cancérogènes pour l'homme, CLP) peut se discuter. Elle estime en conséquence nécessaire que le classement du glyphosate soit rapidement revu par l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA). Au-delà de la substance active, les co-formulants contenus dans les préparations à base de glyphosate soulèvent des préoccupations, en particulier la tallowamine. L’Agence lance donc une évaluation sur les risques liés aux co-formulants présents dans l’ensemble des préparations phytopharmaceutiques, avec une priorité donnée aux préparations à base de glyphosate. L’Agence procède également sans délai à la réévaluation des autorisations de mise sur le marché des préparations associant glyphosate et tallowamine.
Signature d’un protocole d’accord entre l’Anses et l’Autorité indienne de sécurité sanitaire de l’alimentation et des normes
26/01/2016
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Signature d’un protocole d’accord entre l’Anses et l’Autorité indienne de sécurité sanitaire de l’alimentation et des normes

À l’occasion de la visite d’Etat en Inde du Président de la République, Monsieur François Hollande, l’Anses et l’Autorité indienne de sécurité sanitaire de l’alimentation et des normes ont signé un accord visant à échanger sur les méthodologies d’analyses des risques sanitaires et sur les techniques de laboratoire dans le domaine de la sécurité des aliments, des thématiques pour lesquelles l’Anses dispose d’une reconnaissance internationale.

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