Portail Nos laboratoires

femmes
07/10/2021

Unité Surveillance et éco-épidémiologie des animaux sauvages (SEEpiAS) du laboratoire de la rage et de la faune sauvage de Nancy

Chef d’unité : Franck Boué

L’unité Surveillance et éco-épidémiologie des animaux sauvages est dédiée à la surveillance et à l’étude du rôle des animaux sauvages dans la circulation de dangers sanitaires, essentiellement d’agents pathogènes, parasites, bactéries ou virus, pouvant se transmettre à l’Homme (zoonoses) ou partagés avec les animaux domestiques. Elle s’intéresse particulièrement aux parasites du genre Echinococcus, aux tiques et aux agents pathogènes qu’elles transmettent, et à Mycobacterium bovis, responsable de la tuberculose bovine.

Activité de référence

L’unité porte le mandat de laboratoire national de référence (LNR) sur Echinococcus spp,. principalement E. multilocularis et E. granulosus sensu lato

Activités de surveillance

Dans le cadre de ce mandat de LNR, l’unité co-pilote, avec l’Office français de la biodiversité (OFB), l’épidémiosurveillance d’Echinococcus multilocularis en France. Par ailleurs, elle organise ponctuellement, en lien avec la Direction générale de l'alimentation (DGAL) et les directions départementales de la protection des populations (DDPP), des plans de surveillance des parasites Echinococcus granulosus sensu lato chez les animaux de rente.

En collaboration étroite avec le laboratoire national de référence sur la tuberculose, porté par le laboratoire de Santé animale, l’unité assure un appui au gestionnaire pour la surveillance de la tuberculose bovine dans la faune sauvage.

Activités de recherche

En lien avec son mandat de LNR, l’unité développe des programmes de recherches pour améliorer et développer les outils diagnostiques et l’épidémiologie des parasites Echinococcus spp., principalement E. multilocularis et E. granulosus sensu lato.

Les recherches de l’unité sur la bactérie Mycobacterium bovis portent sur des travaux en éco-épidémiologie et sur le développement d’outils et de protocoles vaccinaux ciblant l’une des espèces sauvages principalement affectée en France, le blaireau. Ces travaux se font en lien avec la station expérimentale du laboratoire et le LNR tuberculose.

L’autre sujet de recherche de l’unité est les agents pathogènes transmis par les tiques. L’équipe contribue à améliorer les connaissances et la compréhension sur :

  • la circulation de ces agents pathogènes au sein des populations d’animaux sauvages, ainsi qu’à l’interface entre ces populations et les populations humaines et d’animaux domestiques ;
  • les distributions des tiques et des agents infectieux qu’elles hébergent, ainsi que les facteurs influençant ces distributions ;
  • le risque d’exposition de l’Homme aux agents infectieux portés par les tiques.